lundi 4 février 2019

État des prix dans l’immobilier à Marrakech et au Maroc en 2018


L’état général de l’immobilier au Maroc est à la baisse. L’ensemble des transactions dans les différents segments se trouve à un niveau inférieur à la même période il y a un an. Toutefois on observe que les situations varient en fonction des différentes villes. Pendant que l’immobilier à Casablanca est en recul par rapport à la même période l’année dernière, le niveau d’activité connait un regain dans la ville de Rabat. Pendant ce temps, l’immobilier à Marrakech progresse en dents de scie, tantôt à la hausse, tantôt à la baisse, selon les circonstances. Parmi les facteurs qui découragent les investisseurs, nous pouvons citer les prix des biens immobiliers qui augmentent, mais aussi la réticence des organismes de crédit à accorder des prêts. Nous verrons dans cet article comment les prix des biens immobiliers se comportent au Maroc.

Depuis trois ans et ce jusqu’à présent on observe que les prix des biens immobiliers à Marrakech et sur l’ensemble du territoire marocain continuent à augmenter. Au deuxième trimestre 2018, cette hausse s’élevait à 0,9%, plus en détail, 2,4% de plus sur les terrains, 1,4% de plus pour les biens à usage professionnel. Par contre les prix des résidences n’ont pas beaucoup bougé, ils sont restés stables depuis le deuxième trimestre 2017. Les prix des maisons ont même affiché une baisse deux trimestres de suite en 2018. Les biens les plus échangés dans l’immobilier au Maroc restent les appartements et leurs prix stagnent depuis le début de l’année 2018. En glissement annuel, on observe les hausses les plus fortes dans les villes d’Agadir avec 5,1%, Rabat avec 4,4%, Kenitra avec 3,3%. À Casablanca la hausse était de 1,2% pendant qu’à Marrakech on a observé une baisse de 1,2%.


Selon les professionnels, le secteur immobilier à Marrakech a atteint ses prix planchers. Dans le segment haut de gamme, la demande se fait forte pour des appartements de bonne qualité situés au centre-ville avec des magasins et commerces à côté. Les clients prennent également en compte la possibilité de revendre le bien immobilier qu’ils vont acquérir, et ils sont de plus en plus pointilleux sur l’entretien de la copropriété. Certaines demandes se portent vers la périphérie de la ville, à destination des resorts qui disposent d’espaces de loisirs et offrent un système de sécurité commun. On observe tout de même que les quartiers Hivernage et Guéliz se démarquent des autres, des immeubles qui y ont été construits entre 2002 et 2008 font l’objet de transactions depuis quelques années. Ces immeubles sont bien entretenus par la copropriété et pourront être facilement revendus, des atouts qui intéressent les clients même si les prix sont supérieurs à la moyenne. Les professionnels attendent une stagnation des prix et une reprise des activités.

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